OPINION DE M. ANDERSON.
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plus justes sur ce sujet plein d’intérêt qu’aucun des travaux jusqu’ici publiés sur cette question.
Ces faits et observations trouveront leur ordre naturel sous les titres suivants :
1. Pi'aticabiliié matérielle de l’entreprise.
2. Arrangements politiques nécessaires pour l’exécuter.
3. Avantages ou désavantages de la navigation à travers le canal proposé, comparés à 'ceux de la route du cap de Bonne-Espérance.
4. Considérations financières.
5. Observations générales sur les bénéfices politiques, commerciaux et moraux qui résulteraient de la réalisation de l’entreprise.
La facilité des relations internationales crée le commerce, le commerce amène avec lui la civilisation. C’est là un axiome fondé sur l’expérience universelle.
Partout où ce principe rencontre une exception apparente , elle peut être attribuée à l’aveugle égoïsme de la législation humaine, contredisant les lois naturelles établies par la sagesse bienfaisante de Celui qui gouverne l’univers.
Un projet donc qui, en tranchant deux continents, offre de changer tout le cours du commerce et des communications entre les mondes de l’Est et de l’Ouest, et de rapprocher de plusieurs milliers de milles les connaissances et l’industrie de