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coup plus de force que celle du nord-est, prévaut dans l’océan Indien, entre la côte orientale de l’Afrique et les côtes de l’Inde, etc., etc., depuis mai jusqu’à octobre. Elle a sa plus grande force pendant les mois de juin, de juillet et d’août.
La mousson du nord-est règne d’octobre à mai ; mais elle est beaucoup moins forte que la mousson du sud-ouest.
Cherchons d’abord à estimer les difficultés ou les avantages de ces vents périodiques pour un vaisseau à voiles naviguant par la mer Rouge, en les comparant à ceux de la route par le cap de Bonne-Espérance. Pour cela il faut supposer que les vaisseaux, soit partant des ports, soit allant aux ports commerciaux les plus importants de l’Inde, tels que ceux des présidences de Madras et du Bengale, ou bien encore de Ceylan, de Singapour, de Java, de la Chine; etc., sont placés à un point de peu de degrés au sud de Ceylan, point à partir duquel ou vers lequel ces vaisseaux ont à marcher, soit qu’ils veuillent se diriger par le cap de Bonne-Espérance ou par la route de la mer Rouge.
Maintenant il est bien connu que de cette position un vaisseau gouvernant pour la côte d’Afrique vers le cap Guardafui (extrémité méridionale du golfe d’Aden) et de là sur le détroit de Bab-el- Mandeb (entrée de la mer Rouge) aura le vent par le travers et pourra, par conséquent, gagner et fran-