OPINION DE M. ANDERSON.
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cbir le détroit de Bab-el-Mandeb, soit qu’il parte du point indiqué au sud de Ccylan, soit qu’il s’y rende, durant toute la saison de la mouss ondu sud-ouest.
Comme la mousson du nord-est souffle dans une direction exactement opposée à la mousson du sud- ouest et est beaucoup plus modérée, un vaisseau à voiles peut marcher facilement entre la mer Rouge et le même point sud de Ccylan aussi bien que par la mousson du sud-ouest, ainsi il peut effectuer pendant toute l’année cette partie de son voyage avec une suffisante certitude.
Les navires allant à Bombay ou en revenant auront à régler leur passage suivant l’ordre des moussons. Ils feront voile, de f Angleterre ou des autres places de l’Europe, de façon à rencontrer la mousson du sud-ouest; ils feront voile, de Bombay pour l’Europe, de façon à profiter de la mousson nord-est.
Il ressort de là que les moussons ne présentent pas à la navigation entre l’Inde, etc., et l’entrée de la mer Rouge, des difficultés particulières plus grandes que celles de la route ordinaire par le cap de Bonne-Espérance; mais qu’au contraire pour les navires trafiquant avec l’est et les plus importantes parties de l’Hindoustan, ainsi qu’avec Ccylan, Ma- lacca, Singapour, Java, la Chine, etc., cette portion du voyage se fera avec plus de certitude que sur une égale distance de l’océan Indien en passant par le cap de Bonne-Espérance.