OPINION DU CAPITAINE VETCH.
257
seraient gagnés dans la transmission des voyageurs et des malles, et le prix du charbon se trouverait très-réduit.
L'auteur de cet écrit reconnaît encore les obligations qu’il a aux excellents documents publiés par M. Maclaren en 1825, et il va reproduire l’opinion de cet auteur et celle de l’écrivain du Foreign quarlerhj Revieu: de 1836, en ce qui concerne la praticabilité du projet proposé.
« 11 est certain que le projet doit avoir été non- « seulement praticable, mais aisé, puisqu’il a été réa- » lisé dans les temps anciens par des hommes dé- « pourvus de beaucoup des ressources dont dispose v l’art moderne. En fait, lorsqu’on explore le ter- « rain, les difficultés supposées s’évanouissent, et » nous trouvons que la nature a fourni des facilités » si singulières et si inattendues à l’établissement » d’une communication d’eau entre les deux mers, » qu’elle a laissé peu à faire à l’homme pour com- » plétcr son ouvrage. « (Maclaren, Jamieson's Journal , 1825, p. 274.)
« Si la civilisation européenne et un gouveme- » ment régulier étaient établis avec permanence en ” Egypte, on trouverait que l’entreprise est non- » seulement praticable, mais aisée. En effet, les fa- » cilités que le terrain présente sont si grandes, que, » quoique le canal, en tenant compte de la grandeur « de sa section, fût certainement le plus large qui