OPINION DU CAPITAINE VETCH. 255 plète au commencement de mai suivant, et qu’une bonne solution serait donnée à ce grand problème de commerce, de géographie et de génie civil.
A mesure que l’humanité se multiplie et fait des progrès dans les arts et la civilisation, de nouveaux besoins se produisent, et l’esprit et l’industrie de l’homme sont poussés à découvrir de nouvelles sources de richesse, de bien-être et de travail. Par la sage dispensation de la Providence, nous voyons qu’au moment convenable des ressources sont dévoilées, qui ont été longtemps réservées ou cachées, jusqu’à ce que l’occasion opportune se présente elle- même. Parmi les nombreux exemples de ce dessein sage et miséricordieux, il n’est pas déraisonnable de croire que la réalisation de canaux navigables à travers les isthmes de Suez et de Darien est au nombre de ces entreprises désignées pour subvenir aux besoins grandissants et à l’amélioration de la race humaine.
Dans les pages précédentes j’ai tâché de montrer la supériorité d’une communication directe entre les deux mers, présentant un prompt passage aux gros navires en toute saison sur une communication ménagée en partie au moyen du Nil, laquelle serait interrompue dans la saison sèche, et serait gênante en toute saison. Il me reste maintenant quelque chose à dire sur l’utilité comparative d’un chemin de fer.