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Erläuterungen und Zusätze.
l’a prouvé en discutant l’époque du voyage en Terre-Sainte du moine Fidelis et un passage de Grégoire de Tours ( Dicuil , 1814. p. 14—22). Le canal du Nil est représenté, sur la carte de Weimar, en communication avec une rivière qui naît en Arménie et coule d’abord du nord au sud, à l’est de Liban, en tournant vers l’ouest dans le parallèle de Babylon Aegypti. Cette même rivière a un bras qui débouche dans la Méditerranée près d’Alexan- drette. Il est difficile de deviner quelle hypothèse géographique a donné lieu à une conception si extraordinaire. Est-ce l’Euphrate dont les affluens approchent de ceux de l’Oronte au sud d’Alexandrette ? Comment croire qu’au 15. siècle on ait ignoré que l’Euphrat se jette dans le golfe Persique? Ce n’est point un prolongement du Jourdain par la vallée qui réunit la Mer Mort au golfe d’Acaba, car le Jourdain est figuré séparément et avec assez de précision, tandis que la rivière anonyme qui communique avec le canal de Ptolémée, dans l’isthme de Suêz même, naît dans les montagnes d’Erzeroum, montagnes qui selon la même carte, donnent naissance à une rivière (le Turak, ou Boas des anciens?) qui coule au N.N.O. vers la Mer Noire, et à une autre (le Tigre?) qui se dirige au S.E. J’entre dans ces détails pour faciliter l’examen des analogies ou des différences qu’offre ce monument curieux de la géographie du moyen-âge avec d’autres cartes enfouies dans les archives et les bibliothèques d’Italie.“
Einige Seiten später (S. 186 Anm.) weist A. v. Humboldt auch auf den beachtenswerthen Umstand hin, daß auf den beiden anderen Karten der Großherzogi. Bibliothek zu Weimar, von denen die eine den Titel führt: „Carta universal en que se contiene todo lo que del Mundo sea descubierto fasta aora; hizola un Cosmographo de Su Magestad anno MDXXVII en Sevilla“, die andere von Diego Bibero angefertigt und dem Jahre 1529 entstammt, Jerusalem nordwestlich von Suez liegt, und daß auf beiden der Meridianunterschied zwischen Cairo und Suez 20° beträgt, während die Karte aus dem Jahre 1424 nur 2° gibt. Diese Ausdehnung des östlichen Aegyptens auf den späteren Karten läßt sich um so weniger begreifen, als der übrige Theil von Nordafrika ziemlich richtig dargestellt ist, und es lehren diese Irrungen nur zu deutlich, daß das Interesse an einer maritimen Verbindung zwischen Mittelländischem und Eothem Meere in der ersten Hälfte des 16. Jahrhunderts vollständig erloschen war.
Taf. II.
Die neuen Canalanlagen auf dem Suezisthmus.
Die Suezcanalanlagen des Alterthums.
Das Terrain der heutigen Suezlandenge zur Quartärzeit nach Th. Fuchs.