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ÉTATS-UNIS.

sants anglais, allemands et français nayant pas jugé à propos dy prendre part, ont été admises à ces épreuves par une journée des plus chaudes et des plus fatigantes quil y ait eu à Vienne dans la saison. On peut dire que toutes les machines ont bien travaillé, les lots ont été coupés dune façon satisfaisante en moins de l h 20 m de travail réel. Les machines étaient conduites par des Américains avec leur sang-froid ordinaire et leur entrain.

Le problème de la coupe de lherbe et des céréales se trouve évi­demment résolu : le plus ou moins de perfection du travail dépend de lhabileté du conducteur, de la docilité, de la force et de la régularité dallure des attelages. Aussi le moment est-il venu pour les associations agricoles, de joindre à leurs concours de labou­rage, des épreuves pratiques de machines à faucher et à mois­sonner, dont la conduite exige, de la part de louvrier, plus dat­tention, plus de coup dœil et plus de vivacité dans les mouvements.

Dans les expériences de Leopoldsdorf, la faucheuse de M. Wood a présenté, sur toutes ses rivales, une supériorité marquée. Il nest pas possible de marcher avec plus de régularité, plus daisance, de couper le fourrage plus ras, de mieux nettoyer le terrain.Le travail, de laveu unanime du jury et du nombreux public qui assistait aux expériences, a été jugé parfait et ne laissait rien à désirer.

La faucheuse de M. Walter-Wood est trop connue en France pour que nous ayons à la décrire. Elle a déjà paru, avec le même succès, à lExposition universelle de 18G7 elle avalu à son inven­teur un grand prix et la décoration de la Légion dhonneur. M. W. Wood est un chercheur ardent, il ne veut pas sendormir sur ses lauriers. On a vu plus haut ses efforts pour réaliser la mois­sonneuse-lieuse.

Sa moissonneuse combinée a aussi fonctionné dans les champs de Leopoldsdorf ; sans atteindre la perfection du travail de la fau­cheuse, elle na pas laissé de faire dune façon très-convenable la tâche qui lui était assignée. Sa moissonneuse, dite Champion, a bien coupé le seigle de son lot; son travail a été très-régulier. Le dépôt de la javelle seul laissait un peu à désirer. Son prix est de 130 dollars (650 fr.), à New-York. La fig. 13 donne le dessin de