48 ÉTATS-UNIS.
teau deO m ,29 de diamètre intérieur avec 52 dents qui s’engrènent sur un pignon de 16 dents. A l’extrémité de l’axe de ce pignon se trouve une roue d’angle de 32 dents ; l’arbre de ce pignon communique Je mouvement à un deuxième plateau denté engrenant avec un troisième pignon dont l’axe donne le mouvement au plateau de la manivelle. Le même axe, par une roue horizontale, fait fonctionner les râteaux javeleurs. Toutes ces pièces sont bien ajustées ; elles sont solidement maintenues en place par une carcasse en fer. La vitesse des scies est régulière et suffisante pour la coupe de l’herbe et des céréales. Aussi le travail est-il facile; il exige un peu plus de tirage que la machine Warder ; le débrayage et l’embrayage se font aisément à l’aide d’un levier qui dégage ou engage le premier pignon avec la roue motrice. Le siège du conducteur est placé sur le côté gauche et un peu en avant de la machine ; il fait, contrepoids quand l’homme s’y place, aux râteaux et à la scie, de façon à répartir à peu près également sur les deux roues tout le poids du système. De cette sorte, quand on fonctionne dans une pièce de terre humide, les roues ne s’enfoncent pas plus d’un côté que del’au- tre ; de plus, en raison du diamètre de ces roues, les roues d’angle ne peuvent pas toucher le sol et s’engorger de terre ou de boue.
L’appareil javeleur se compose de cinq bras, un de plus que dans les autres machines. Cette addition d’un cinquième bras rend le rabattement des tiges plus facile et est surtout avantageux quand on a de grands vents pendant la moisson. En Europe toutefois, quatre bras semblent suffisants. Le mouvement des râteaux se fait au moyen d’une chaîne sans fin qui s’enroule sur une roue à dents saillantes,à peu près comme dans la machine précédente. L’appareil javeleur, par un simple changement de pignon (fig. 16), permet d’augmenter ou de diminuer les gerbes, d’en faire qui soient toujours de même volume quel que soit l'état de la moisson; il suffit pour cela de changer le pignon qui communique le mouvement à la roue dont l’axe porte les râteaux : on opère comme on le fait dans les semoirs quand on veut varier les quantités de semence à répandre dans le sol.
La manœuvre des leviers pour abaisser la lame ou la relever,