MACHINES AGRICOLES. 61

Ces machines sont faites avec soin et ont leurs coussinets en cuivre. Toutes les pièces qui les constituent peuvent être achetées séparément daprès un tarif.

Dans les champs de Leopoldsdorf, la Superior-mower a fourni un travail assez satisfaisant; elle a convenablement iauché le lot de vesces en vert qui lui a été attribué.

Ses prix sont très-modérés : ainsi la faucheuse ne se vend pas plus de 350 francs aux États-Unis. Son bon marché et la simplicité de son mécanisme méritent dattirer lattention du public agricole.

En résumé, si lon compare lexposition agricole des États-Unis en 1873 à celle de 1867, on ny trouve pas de différence bien marquée.

A Paris, lexhibition américaine était incontestablement plus complète et par suite beaucoup plus considérable; ses produits étaient plus abondants et ses instruments dagriculture, plus variés. A côté des faucheuses et des moissonneuses, il y avait au Champ de Mars et dans lannexe de Billancourt, des chariots pour les trans­ports, des herses pour lameublissement du sol, des charrues, des semoirs, des égreneuses de coton, des batteuses de maïs et de très- intéressantes collections doutils en acier. Au Prater de Vienne, lexposition était plus restreinte; elle na guère compris, comme nous lavons vu, que des faucheuses et des moissonneuses; mais par contre, cette catégorie a été représentée comme jamais elle ne lavait été auparavant. Ces utiles instruments offraient un en­semble des plus complets et des plus satisfaisants. Leur construc­tion témoignait des soins de plus en plus grands quy attachent les fabricants. De réels perfectionnements dans le montage et la dis­position des engrenages ont pu être constatés; de plus, les ma­chines à deux fins, dites combinées, ont paru en grand nombre et avec des qualités qui assurent leur succès dans la pratique. Le problème de la coupe de lherbe et des céréales se trouve évidem­ment résolu aujourdhui à la satisfaction des agriculteurs, et quand on aura pu réaliser pratiquement le perfectionnement que pour­suit M. Wood pour le liage des gerbes, nous ne savons pas ce