114 LA GRANDE-BRETAGNE ET LES COLONIES ANGLAISES, est remplacé aux distances voulues par de petites hélices AA, représentées dans la figure 30.
Fig. 31.
Les semoirs pour toutes graines sont toujours chers, ceux de grandes dimensions pour 15 lignes valent de 14 à 1,500 francs, pour 10 lignes 800 francs, pour 12 lignes 1,000 francs : ils pourraient assurément se fabriquer à meilleur marché, ce haut prix est un obstacle à leur propagation. Ces prix, quoique élevés, ne doivent pas cependant arrêter les cultivateurs, si l’on songe qu’une machine bien conditionnée dure plus de 20 ans, n’exige que très-rarement des réparations et qu’elle rapporte dix à douze fois sa valeur pendant celte période de temps, rien qu’en économie de semence dans une exploitation de moyenne grandeur !... La dépense faite pour l’achat d’un bon semoir peut être considérée comme l’un des plus fructueux placements du cultivateur.
Nous ne mentionnerons enfin que pour mémoire les semoirs spéciaux pour betteraves, pour turneps, et autres racines, qui étant plus petits et d’une construction plus simple coûtent moins cher. Ils sont bien connus, nous n’avons pas à en faire la description,
M. James Coultas à Grantham a cherché de son côté la solution du problème de la plantation mécanique des pommes de terre en ligne; la machine (fig. 31) qu’il a inventée dans ce but est simple : elle est composée d’un cadre posé sur deux roues, ce cadre sert de support en avant à une grande boîte dans laquelle se mettent les pommes de terre. Une chaîne à godet y puise un à un