198 ROYAUME DAUTRICHE.

pu avoir de récompense; mais ses collègues onl tenu à lui rendre

lhommage qui lui était pour ses services.

La maison Glayton et Shullleworlh manufacture, à Vienne môme, ses belles batteuses et ses machines à vapeur avec autant de soin et de succès quen Angleterre; elle a joint à sa fabrication spéciale celle des semoirs, quelle vend en très-grand nombre. MM. Clayton et Shuttleworth, en créant une usine dans la capitale de lAutriche et en faisant connaître au pays les meilleures machines de la cul­ture, ont bien mérité le diplôme dhonneur qui leur a été décerné.

Les instruments présentés par deux autres mécaniciens anglais bien connus, MM. Robey et Nicholson, qui se sont aussi établis en Autriche, méritent dêtre également signalés.

M. Ilof Herr, constructeur du pays, a exposé des semoirs, des moissonneuses et des faucheuses assez bien façonnés; son semoir à treize rangs (système anglais) se vend 800 francs.

M. Kugler fabrique un semoir à poquet pour betteraves, dune assez bonne construction ; il est à alvéoles ; un rouleau placé en arrière des socs lasse le sol après le dépôt de la graine. Get appareil, qui rappelle le modèle allemand, se transforme aisément en houe; pour sept lignes son prix est de 800 francs. Son semoir pour céréa­les, à treize rangs, avec tubes télescopiques, se vend 680 faancs; ses machines à battre à manège sont passables.

On peut encore citer les semoirs pour toutes graines (système Garrett), fabriqués par M. Julien Garroxv et par M. Siegl, et le re- froidisseur de lait de M. Romanow^ky ; ce dernier appareil se com­pose dune série de cylindres allongés semboîtant les uns dans les autres et laissant un certain intervalle entre eux; cesintervalles sont remplis alternativement de glace et de lait; le refroidissement du liquide sopère très-vite dans ces conditions. Ce système toutefois, tout en coûtant assez cher, présente linconvénient dun nettoyage difficile; il ne vaut pas certainement le refroidisseur américain consistant en une pyramide remplie de glace sur laquelle on fait couler le lait qui, tombant en cascade sur la surface glacée, arrive complètement refroidi à la base de lappareil. Ce dernier procédé est à la fois plus expéditif et exige moins de main-dœuvre.