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ÉTATS-UiMS.
Mentionnons aussi le gant de peau armé de pointes ou dents pour dépouiller l’épi de maïs de son enveloppe, et les tondeuses de gazon.
Une compagnie importante, Hill Arckimedan-Laivn-Mower company , à Hartford ( Connecticut ), fabrique sur la plus grande échelle ces dernières machines inventées par Hill, en 1835, sous le nom de tondeuses archimédiennes—, elle en vend pour 500,000 fr. par an. Ces petites machines, qui sont si répandues aux États-Unis, sont de quatre grandeurs :
La machine de25 centimètres, bonnepour un enfant, se vend 100 fr.
— 30
—
de la force d’une femme —
110 fr.
— 35
—
— d’un homme —
125 fr.
— 70
—
— d’un poney —
500 fr.
Les améliorations effectuées pour lui donner plus de solidité, plus d’action, avec une moindre fatigue pour ceux qui la manœu-
v
vrent, ont valu aux exposants une médaille de progrès. Notons toutefois dès maintenant que la maison Fallow et Bâtes de Manchester (Angleterre) produit des tondeuses à un peu meilleur marché et d’une qualité à peu près égale.
Le trait principal de l’exposition agricole des États-Unis, ce qui a le plus attiré l’attention, on peut dire l’admiration des visiteurs, ce sont les machines à faucher et à moissonner.
Nous ne ferons pas ici l’historique, souvent répété, de cette magnifique invention; qu’il nous suffise de dire qu’on peut estimer à plus de 1 million et demi le nombre des moissonneuses et faucheuses fabriquées par l’industrie américaine et que ces machines représentent une valeur manufacturée de près d’un milliard de francs. Quant au nombre de celles qui travaillent actuellement aux États-Unis, il ne doit pas s’éloigner beaucoup de 1 million.
On admet en Amérique que chaque machine fait couramment le travail de 7 hommes et que les attelages, le conducteur, l’intérêt du capital engagé dans le prix d’achat et les frais de réparations, absorbent à peu près la valeur du salaire de 4 hommes : il suit de là que l’économie par machine est de 3 ouvriers. D’après