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de la population (1); en France, elle compte pour 52,71 p. 100, (Gens de 1872).
Les progrès de la culture dans le même temps ont été encore plus rapides que l’accroissement de la population. La valeur de la propriété foncière a augmenté de 126 p. 100 dans les vingt dernières années : elle est évaluée actuellement à 100 milliards.
En 1850, la surface des terrains, appartenant à des particuliers ou à des établissements publics, était en nombre rond de 117 millions et demi d’hectares dont 44 millions et demi étaient en culture. En 1860, il y avait 162,800,000 hectares appartenant à des particuliers et sur ce nombre, 65 millions étaient en culture. En 1870, la surface des domaines privés a doublé par suite de l’activité des ventes publiques. Elle a atteint quatre fois l’étendue de la France. Le nombre des hectares améliorés ou livrés à la culture s’y est élevé à 75 millions. En admettant que la population agricole des États-Unis soit de 10 millions d’âmes, on trouve 7 hectares de terre cultivée par tête ; en France il n’y en a guère qu’un et demi. ,
Le nombre des exploitations a augmenté dans une proportion aussi importante.
En 1830, le nombre des fermes était de 1,449,000 En 1860 — 2,044,000
En 1870, il a atteint 2,660,000
Gomme nous l’avons déjà fait voir plus haut, c’est la petite propriété qui domine aux États-Unis. L’administration, dans ses ventes de terre, limite à dessein l’étendue de chaque lot pour ne pas
(1) La population totale de 10 ans d’âge et au-dessus, était de 28,228,945 en 1870 et comptait 5,922,471 personnes engagées dans les professions agricoles, savoir :
Propriétaires exploitants et fermiers. 2,977,711
Ouvriers agricoles. 2,885,996
Vignerons. 1,112
Régisseurs. 3,609
Jardiniers. 31,565
Conducteurs de bestiaux. 15,369
Personnel de laiterie. 3,550
Apiculteurs. 1,085
Personnel employé à l’exploitation de la résine.. 2,478