PROGRÈS AGRICOLES.
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Palais de l’Induslrie. 6,369 mètres carrés.
Grande galerie des machines. 6,305 — —
Pavillon occidental de l’agriculture.... 1,500 — —
Cette surface correspond à environ 1 m. carré par 61,000 hec- tares de territoire :
Le nombre des exposants a été de 900.
Au palais du Champ de Mars, en 1867, l’exposition anglaise occupait une surface de 37,519 m. carrés dont 23,580 dans le palais ; fe nombre de ses exposants était de 6,077. — L’exhibition de la Grande-Bretagne en 1867 a été sous tous les rapports incontestablement supérieure à celle de 1873.
Les produits agricoles étaient peu nombreux : les colonies seules en avaient exposé quelque peu et encore étaient-ils relativement de médiocre importance. Le Cap, l’Australie, les Indes occidentales et la Guyane se sont fait connaître en 1867 par leurs riches collections; ce qu’elles ont envoyé à Vienne n’en était qu’un pâle reflet. Quant à la Métropole, si elle a l’une des plus riches et plus florissantes agricultures du monde, elle n’a, il faut bien le reconnaître, nul besoin d’en exhiber les produits : non-seulement elle n’en exporte d’aucune sorte, mais elle ne suffit pas aux besoins de sa consommation intérieure; le tiers, sinon la moitié de la population, se nourrit à l’aide de denrées tirées du dehors, et presque toutes les matières premières nécessaires à l’alimentation de ses usines sont achetées aux pays étrangers. Les Anglais n’ont pas de fruits, ne font pas de vin, n’ont pas de mûriers pour élever des vers à soie, ne fabriquent pas de sucre, ne cultivent pas de tabac; ils produisent peu ou point de matières oléagineuses et tinctoriales; ils manufacturent toute la laine de leurs troupeaux et toute la filasse de leurs cultures de lin; ils n’ont plus de forêts, tous leurs bois de construction sont tirés du dehors ! ils n’ont donc rien à montrer : aussi leur exposition n’olfrait-elle à Vienne que quelques rares échantillons de produits agricoles; leurs belles collections de lard, de jambons et de conserves alimentaires, qui sont pour