182 ' ‘ ALLEMAGNE.
fabriqués par M. Zimmermann avec d’excellents matériaux, et ne le cédant pas pour l’exécution aux machines sorties des usines anglaises, se vendent aux prix suivants : pour 11 lignes espacées de 0 m ,17, 715 francs ; pour 14 lignes espacées de même, 800 francs.
Les semoirs à poquetpour betteraves coûtent :
Modèle de l m ,883 de large, à quatre rangs... 675 francs.
Modèle de 2 m ,825 de large, à six rangs. 862
Modèle de 3 m ,706 de large, à huits rangs.... 1,125
Ces derniers instruments se transforment aisément en semoirs à céréales et à toutes graines : pour chaque tube supplémentaire, la dépense est de 37 francs. Le même fabricant vend ses houes en fer pour quatre lignes de betteraves ou 7 lignes de céréales, 200 francs. Les semoirs de M. Siedersleben (Anhalt), de MM. Rapp et Speiser sont dignes aussi d’être mentionnés.
Dans la catégorie des machines à battre, les Allemands ont fait moins de progrès. Les batteuses à grand travail, livrant le grain tout nettoyé et ensaché, prêt à être porté au marché, sont encore peu répandues. Les machines à manège ne tarardant pas dominent ; elles figuraient en très-grand nombre dans l’exposition de l’Allemagne; on y trouvait même quelques batteuses à bras. Le principal constructeur de ces machines, M. Lanz, en a vendu l’an dernier plus de 3,000 au prix de 270 et 350 francs ; mais ce n’est pas là un indice de progrès ; ces machines, surtout celles qui fonctionnent à bras, sont d’un travail lent, et ne répondent plus aux besoins de l’agriculture moderne qui tend à opérer vite et bien ; les batteuses à manège ont cependant l’avantage d’occuper pendant l’hiver les chevaux que l’agriculture allemande tient en très-grande quantilé( I ).
Les mécaniciens allemands ont été plus de l’avant en ce qui regarde les faucheuses, les faneuses et les moissonneuses; un certain nombre d’entre eux se sont mis dans ces dernières années à fabriquer ces machines. Les spécimens nombreux qu’ils en ont présentés, sans avoir la qualité des machines anglaises et américaines, ne
(1) L’agriculture allemande entretient 3 millions et demi de chevaux.