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FRANCE.
Dix-sept médailles de progrès pour la France; dix pour l’Algérie ; huit pour les colonies ;
Onze médailles démérité pour la Fiance; dix pour l’Algérie ; trente-neuf pour les colonies;
Six mentions honorables pour la France ; cinquante et une pour l’Algérie ; vingt-huit pour les colonies.
Les considérations développées dans le rapport de l’honorable M. Boutarel et les données renfermées dans la notice publiée par le Ministre de l’agriculture et le rapport de M. Heuzé nous dispensent d’entrer dans une étude détaillée sur la France. Ces documents ont mis en pleine lumière les ressources du pays et les moyens de les utiliser ; il ne nous reste qu’à indiquer les renseignements plus spéciaux qui nous ont paru ressortir de l’Exposition de Yienne.
Notre matériel agricole doit être plus soigné, les semoirs particulièrement devraient entrer d’une façon bien plus large dans la pratique journalière. Quant à nos constructeurs, qu’ils installent dans leurs ateliers un outillage convenable, qu’ils aient les machines-outils et pratiquent la division du travail, la spécialisation de la construction, qu’ils prennent en un mot exemple sur les Anglais et les Américains ; ils feront tout aussi bien et à aussi bon marché. Ils devraient enfin apporter plus de soin pour faire valoir leurs produits dans les expositions.
En ce qui concerne notre agriculture, il serait également convenable de mieux étudier et améliorer la plante-outil, de faire un plus large emploi des engrais complémentaires; enfin, d’aménager les eaux pour la production méthodique du poisson, et pardessus tout pour l’arrosage des terres et l’utilisation complète et méthodique des éléments de fertilité qu’elles charrient.
Ne l’oublions jamais, l’agriculture doit chercher de plus en plus à s’approprier les procédés de l’industrie. Dans le cours de ce long travail, nous avons montré que la condition du progrès réside dans la connaissance intime de tous les éléments de la production. Le moyen d’arriver à celte connaissance, c’est l’établissement d’un