232

FRANCE.

Dix-sept médailles de progrès pour la France; dix pour lAlgé­rie ; huit pour les colonies ;

Onze médailles démérité pour la Fiance; dix pour lAlgérie ; trente-neuf pour les colonies;

Six mentions honorables pour la France ; cinquante et une pour lAlgérie ; vingt-huit pour les colonies.

Les considérations développées dans le rapport de lhonorable M. Boutarel et les données renfermées dans la notice publiée par le Ministre de lagriculture et le rapport de M. Heuzé nous dis­pensent dentrer dans une étude détaillée sur la France. Ces docu­ments ont mis en pleine lumière les ressources du pays et les moyens de les utiliser ; il ne nous reste quà indiquer les rensei­gnements plus spéciaux qui nous ont paru ressortir de lExposition de Yienne.

Notre matériel agricole doit être plus soigné, les semoirs par­ticulièrement devraient entrer dune façon bien plus large dans la pratique journalière. Quant à nos constructeurs, quils installent dans leurs ateliers un outillage convenable, quils aient les ma­chines-outils et pratiquent la division du travail, la spécialisa­tion de la construction, quils prennent en un mot exemple sur les Anglais et les Américains ; ils feront tout aussi bien et à aussi bon marché. Ils devraient enfin apporter plus de soin pour faire valoir leurs produits dans les expositions.

En ce qui concerne notre agriculture, il serait également con­venable de mieux étudier et améliorer la plante-outil, de faire un plus large emploi des engrais complémentaires; enfin, daména­ger les eaux pour la production méthodique du poisson, et par­dessus tout pour larrosage des terres et lutilisation complète et méthodique des éléments de fertilité quelles charrient.

Ne loublions jamais, lagriculture doit chercher de plus en plus à sapproprier les procédés de lindustrie. Dans le cours de ce long travail, nous avons montré que la condition du progrès réside dans la connaissance intime de tous les éléments de la production. Le moyen darriver à celte connaissance, cest létablissement dun