PREMIER GROPPE.

.S

de lignite ou danthracite de peu dimportance. Des sources bitumineu­ses (l)et de lasphalte ont été indiquées principalement dans le sud (Bo- g-har, Aïn en Nalis, près Biskra).

FEB

Ce métal paraît devoir former la principale richesse minérale de lAl­gérie. On ly trouve dans divers terrains et sous forme dhydroxydes, dhématites, de carbonates et doxydes magnétiques. La qualité de ces minerais est excellente, leur rendement supérieur, et la petite proportion de manganèse qui les accompagne fréquemment, les rend particulière­ment propres à la fabrication des fers au charbon de bois et des aciers.

La présence du fer a été relevée dans un si grand nombre de localités en Algérie quon peut presque avancer quil est partout. Sa fréquence dans les terres arables est aussi un fait très général. Ne pouvant citer tous les gisements de ce métal, on se bornera à la désignation des prin­cipaux.

Le massif cristallin de Bône est un des dépôts les plus remarquables ({lie lon connaisse de fer oxydulé magnétique, avec lequel on fabrique des aciers de qualité supérieure, comparables à ceux de la Suède. Les liions ont une puissance et une étendue considérables. Les principaux sont à Bou Hamra, aux Kharezas, à la montagne de Béléliéta, qui ont été souvent exploités et dont les produits étaient traités, il y a quelques an­nées, à lusine de lAlelik, près Bône, avec les charbons de lEdough et des Béni Salait ; enfin, et surtout, à Aïn Molira, situé sur le fianc sud dun mamelon, et qui comprend une veine métallifère très-épaisse intercalée entre des couches de % mica-schistes. La Compagnie de Mokta el Hadid qui exploite cette mine, en tire annuellement 200,000 tonnes de minerais, quon transporte à Bône par un chemin de fer de 82 kilomètres, et qui se vendent de 12 à 50 francs la tonne. Cette formation parait sétendre vers lorient, jusquà la montagne de Filfila le fer magnétique se mêle au fer oligiste et aux pyrites.

Les mines de Soumah, près Boufarik, produisent de lhématite rouge contenant de 63 à 64 % de fer, et du fer carbonaté titrant 47 à 48 °, 0 . Elles sont en exploitation très-active.

Les gisements de fer du Filfila à lest de Phillippeville sont extrême -

{1) M. P. M. Clément de Djidjeili signale, à 16 kilomètres de cette ville, un gise­ment de charbon bitumineux chez les Béni Siar, et situé à 7 kil. seulement de distance de la mer. Il ajoute que, lors du tremblement de terre de 1856, on a vu du pétrole coulant des crevasses qui sétaient produites dans cet endroit. ,