VINGT-SIXIEME GROUPE.
ÉDUCATION, ENSEIGNEMENT, INSTRUCTION.
La situation générale de l’instruction publique est en progrès sensible en Algérie, parmi la population européenne.
L’amélioration s’est faite surtout en ce qui concerne l’enseignement primaire qui de 505 écoles en 1865 en comptait en 1870, 581, dont 371 écoles publiques, 97 privées ; 99 asiles publics et 14 privés. Le nombre des élèves admis dans ces divers établissements s’élevait en 1865 à
39,852 et en 1870 à 52,394, se répartissant
comme suit entre les trois
départements :
Alger.*
Ou. AN.
Constantine.
Élèves des écoles primaires. . 16,145
11,270
11,849
Élèves des asiles. 5,021
4,340
13,130
21,166
15,610
15,61S (sic >
L’enseignement secondaire est donné au lycée d’Alger et dans les collèges de Bône, de Constantine, de Philippeville, d’Oran et de Tlemcen. Le nombre des élèves dans ces 6 établissements a varié de 1865 à 1870, de 1,099 à 1,189 élèves. Le lycée d'Alger entre à lui seul dans ce dernier nombre pour 582 élèves. Il reçoit des élèves indigènes au même titre que les européens.
Des cours d'arabe sont institués au chef-lieu des trois départements. A Alger il existe une Ecole de médecine et de pharmacie qui, dans l'espace •de 6 années (1865-70), a délivré 10 diplômes d’officiers de santé, 27 de pharmaciens et 22 de sages femmes. Les commissions delà faculté d’Aix, qui font subir aux jeunes gens les examens pour le bacclialauréat, ont reçu dans le même temps 70 bacheliers ès-lettres et 43 ès-sciences.