EXPOSITION TEMPORAIRE
175
Molinior-Viollc, instituteur, à Alger.
L’Algérie en relief.
Sainlc-Mai'ic Crutel, instituteur publié* à Cherchell (dep 1 d’Alger).Petite géographie historique de l’Algérie.
«
EXPOSITION TEMPORAIRE
RACINES ET FRUITS FRAIS.
( Voir 7/° groupe, Légumineuses, Fruits secs et conservés).
Racines. La culture des pommes de terre (Solanum tuberosum), a étéintroduite en Algérie par les Français qui lui ont donné une certaine ex-tension en vue de la consommation locale et dè l’exportation pendantl’hiver. On en fait plusieurs plantations dans le cours de l’année : enaoût et septembre pour récolter en décembre et janvier, en février etmars pour juin et juillet, ce qui permet une culture intercalaire consé-cutive. On plante encore plus tard lorsqu'on irrigue.
Les variétés qui réussissent le mieux sont la grosse jaune de Hol-lande, la plate lisse de Naples, la Mahonnaise, la Chardon. En général lapomme de terre de culture algérienne est moins farineuse qu’en France etde moins bonne conservation. Celle de la fin du printemps est la meil-leure. Il faut souvent renouveler les tubercules, car ils subissent enAlgérie une tendance marquée vers la dégénérescence. En raison de sonorigine il est permis de supposer que la pomme de terre des hauts pla-teaux se maintiendra mieux dans ses qualités primitives. Le rendementde la récolte d’hiver est de 40 à 50 quintaux, mais à cette époque ellesvalent de 18 à 20 francs le quintal. En été on obtient en terre sèche50 à 80 quintaux, mais en terre irriguée et fumée le produit s’élève à20,000 où 30,000 kilogrammes, et dans la province de Constantine, très-certainement plus favorable à cette plante, jusqu’à 50,000 kilogr. L’en-quête Le Hon évalue les frais de cette culture dans le département d'Algerà 350 francs non compris la fumure, dans celui d'Oran à 305 francs y