DEUXIÈME GROUPE.

67

Créput, commandant le cercle de Zamora (dép 1 dOran).

**Miel et cire, 1872.

Glmxnli (El) bel Hadji, à Ammi Moussa (dép 1 dOran).

Miel, 1872.

Mohnmc<l ben Abtl Allah, des Béni Ménir.

Miel et cire, 1872.

Mohamed (El Hadji) Saïd. des Béni Bou Cha'ib (dép f dAlger). Miel et cire.

Omar Ould Si Mohamed bei Hadji Hajoten, à Oran.

Miel, 1873.

Orphelinat de Misserghin (dép 1 dOran).

Miel, 1872.

Société d'agriculture dAlger.

Cire claire et jaune.

D. COCONS DE VERS A SOIE.

Malgré les encouragements dont la sériciculture a été lobjet en Algé­rie pendant nombre dannées, elle na pas encore réalisé les promesses quon en attendait il y a une vingtaine dannées. A cette époque on sem­blait voir dans cette branche du travail agricole une des principales res­sources de la colonisation européenne, et on mit à planter des mûriers un enpressement très louable qui a doté le pays (statistique de 1866) de 353,000 de ces arbres, dont la production en feuilles est bien loin dêtre utilisée aujourdhui.

Comme le disait avec une haute raison, le savant professeur du Con­servatoire^!. L. Moll (Agriculture de lAlgérie, p. 125), la condition es­sentielle de la réussite de cette industrie, on ne pouvait limplanter comme on avait propagé les mûriers ou créé des établissements modèles, cest-à- dire une population nombreuse de petits cultivateurs initiés aux soins si minutieux quexige lélevage des vers à soie, et pouvant en outre sy con­sacrer exclusivement pendant les six semaines ou deux mois que durent les éducations, sans préjudice pour leurs autres travaux.

Lextension de la sériciculture en Afrique est donc avant tout une ques­tion de population et de situation économique. Les producteurs se plai­gnent en effet constamment de vendre leurs cocons à desprixinférieursàleur valeur réelle. Les maladies qui sévissent presque endémiquement dans lEu­rope méridionale sy sont fait sentir aussi, mais avec moins dintensité. Les races qui ont le mieux résisté sont celles du Japon à cocons verts, jaune- soufre et blancs. Les vers annuels sont considérés comme les meilleurs de cette classe. Quant aux Milanais les rcsultatsont été très inégaux dans le déph dAlger ; cependant dans les départements de lest et de louest et