DEUXIEME GROUPE.
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Boniflay (Eugène), négociant, à Constantine.
Toison de laine indigène, types des diverses provenances du département.
Bnu Dia ben «Tettou, fellah de Ténazet (dép 1 d’Oran).
Laine en suint.
Crogea (Emile), à Constantine.
** Laine des Abd el Nous.
I)n Pré «le Saint-Maur, à Arbal (dép 1 d’Oran).
Propriété de 2,362 hectares. Troupeau de 1,600 têtes mérinos.
Toisons de laine mérinos. Un lainier de différents types de laine.
El Arbi ben Guetta, douar Sekra, district de Sétif (dép 1 de Constantine).
Toison de laine indigène, à 7 fr. chacjue.
lia in ni o ben Chanaou, des Eulmas (dép 1 de Constantine).
* Laine indigène.
Nicolas (Charles), à Guébar bon Aoun, Mondovi (dép 1 de Constantine).
Toison de laine mérinos, 1873.
* Laine filée naturelle et blanchie.
Saad ould el Haouari, fellah de Ténazet (dép 1 d’Oran).
Laine en suint.
Haloche, à El Biar (dép 1 d’Alger).
Chardon à foulon (Dipsacus fullonum, Mill.)
G- PRODUITS DE L’EXPLOITATION FORESTIÈRE.
1. Richesse forestière de l’Algérie.
Les forets, bois et broussailles présentent, en Algérie, une étendue totale de 1,444,000 hectares. Une assezforte partie en a été'abandonnée aux populations indigènes, à titre, soit de bois communaux, soit de propriété individuelle, soit de terres de parcours, par application du sénatus-con- sulte du 22 avril 1863, sur la constitution de la propriété en Algérie. Une plus faible portion avait été précédemment reconnue propriété particulière en vertu de titres en faveur de quelques européens. Des bois d’oliviers sauvages ont été concédés ou vendus comme terrains de colonisation agricole. Enfin 141,731 hectares de forêts de chênes-liège, primitivement affermés par bail de 00 ans, ont été, par décret du 2 février 1870, livrés en toute propriété à ceux qui les détenaient temporairement. Il reste aujourd’hui à l’État environ 800,000 hectares de forêts, c’est-à-dire pas beaucoup moins encore de l’étendue totale du domaine forestier de la métropole, qui n’est plus que de 957,000 hectares.
lie tableau suivant indique la répartition du sol boisé par département, par essences et selon que l’exploitation est ou non disponible. Les baux actuels de concessions sont généralement de 18 ans pour les bois de chêne, de 10 à 18 ans pour les pins à résine, de 25 à 80 ans pour les oliviers, et de 90 ans pour les chênes-liège. Mais la presque totalité de ces concessions d’oliviers et de chênes-liège est aujourd’hui transformée en propriété definitive. *