PROGRÈS AGRICOTÆS.

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rage. Même quand il sagit de plantes de collection ou détude, il est donc du devoir slrict des importateurs de rechercher si lune delles nest pas un parasite ou nen recèle pas un et de prendre toutes les précautions nécessaires pour mettre le pays à labri dun ennemi nouveau.

Les semences de céréales exposées par les maisons anglaises ont été très-remarquées. Il serait, en effet, difficile de voir de plus beaux échantillons ; mais aussi, le prix en était élevé comme lest celui de tonte machine perfectionnée.

Ainsi les semences de :

Froment talavera étaient cotés, 50 fr. les 100 litres.

Orge prolifique de Carier 40

généalogique de Hallett 43

chevalier 42

Avoine Tawny de Carter 36

\!avoine providence portait lindication du môme prix ; mais aussi quelles semences ! !

Nous passons sous silence ce qui a rapport aux légumes; les maisons anglaises se sont encore plus distinguées sous ce rapport, quoique cependant le climat de leur pays ne se prête pas à une culture potagère aussi variée que celui de ia France : mais on voit par ce que peut la volonté de lhomme, ayant à son aide une bonne méthode et une grande persévérance dans la poursuite dune amélioration.

Les pâturages et les cultures fourragères jouent un trop grand rôle en Angleterre, pour que les grainiers de ce pays naient pas cherché à réaliser les semences capables de leur fournir dans cha­que situaiion les herbages les plus productifs et les plus nutritifs à la fois ; chaque plante qui entre dans la composition dune prairie ou dune pâture a donc été étudiée, analysée avec soin. On a déter­miné les conditions de son développement par rapport au sol, au climat, à lexposition et à laltitude; puis on la amélioré par voie de sélection et par une culture convenable. Gela fait, on a associé entre elles les plantes ayant les mêmes aptitudes, les mêmes be-