MACHINES AGRICOLES. lOi

offrent à la traction de lappareil un point dappui extrêmement fort : à la face supérieure du bâti se trouvent deux poulies hori ­zontales dans la gorge desquelles se meut le câble de traction, lune est libre et sert seulement de point dappui pour transmettre la trac tion à linstrument, lautre sert à imprimer le mouvement de

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marche à lancre. A lextrémité opposée du sillon se trouve une deuxième ancre automatique qui suit le mouvement de progres­sion de la première, de sorte que linstrument cultivateur fait la navette entre les deux points dappui, comme cela se passerait avec deux locomobiles.

M. Howard a en outre perfectionné son cultivateur à pieds os­cillants, à laide dun petit avant-train composé de deux roues dun grand diamètre, et dun patin fixé au moyeu de lune des grandes roues. Lappareil est dun maniement plus facile et offre plus de stabilité ; à laide du patin faisant levier et sur lequel il peut pivoter, linstrument sort de terre de lui-même à lextrémité du sillon et tourne sans effort de la part du conducteur.

Les nouveaux appareils de M. Howard exigent une seule machine de 12 chevaux de force ; avec le cultivateur et trois hommes, ils per­mettent de défoncer en 10 heures 3 à 4 hectares à 20 ou 2o centimè­tres de profondeur. Leur prix est de 22,500 francs, tout compris (cultivateur, charrue, machine à vapeur, câbles, ancres automa­tiques et autres accessoires), cest assurément un progrès dont