DEUXIÈME GROUPE.
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Kntliloui' hcl llatlji, d’Ammi Moussa (dépi d’Oran).
Figues sèches en pain, 1 fr. 50.
Lallemand, à Aumale (dép 4 d’Alger).
* Amandes indigènes.
.Mohamed (El Hadji) Snïd, des Béni bou Cha’ib (dép 4 d’Alger).
Figues sèches, de grande consommation par les indigènes, à 35 cent, le kilog.
Mohamed Sgliir lien llakem, à Constantine.
* Piment en pondre.
Olivi, à Mascara (dép 4 d’Oran).
* Amandes douces de Corse.
Orphelinat de Misserghin (dép 4 d’Oran).
Olives en saumure.
* Amandes ordinaires.
Pépinière de Bone (dép 4 de Constantine).
* Amendes à coque tendre.
Schneider, à Misserghin (dép 4 d’Oran).
* Amandes princesse; amandes douces, à coque demi-dure.
Simonnet, à Alger.
* Caroubes et jujubes.
Société d’agriculture «l’Alger.
Caroubes pour la nourriture des chevaux. Dattes de Biskra en régime. Figues en pain.
Union agricole du Sig (dép 4 d’Oran).
* Amandes douces à coque tendre. Piments très-forts, demi-doux, doux.
PLANTES MÉDICINALES.
L’Algérie, qui touche à la limite de deux grandes divisions climatologiques, la zone tempérée et la zone tropicale, voit sa flore participer de cette double affinité, avec cette distinction que par suite de sa configuration physique, ce sont les influences septentrionales qui semblent l’emporter, et qui lui procurent ce climat si extrême dans l’intérieur. La flore de la région Méditerranéenne domine sur le littoral et sur les hauts plateaux, tandis que dans la zone Saharienne apparaissent bon nombre de plantes de l’Egypte et de la Libye.Parmi ces dernières, quelques-unes pénètrent aussi plus avant vers le littoral et contribuent à modifier quelque peu le caractère général de la végétation. On comprend d’après cet aperçu, qn’on ne peut s’attendre à trouver en Algérie une flore médicale tout à fait nouvelle, dans laquelle la science française n’ait eu que dos acquisitions à faire. On y retrouve beaucoup de plantes de notre pays, accompagnées d’espèces correspondantes, et enfin d’espèces tout à fait sans équivalent chez nous, et possédant des propriétés spéciales,