DEUXIÈME GROUPE.

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Oi'|tliclina( de lionc (<lép l de Cunstan tiiie).

* Coton longue soie.

Pnscliali, directeur de lusine dégrenage llcrxog, à Oran.

Coton longue soie, égrené et non égrené, 1872, de Relizane ; coton longue soie, idem, idem, de lHaltra ; coton longue soie, idem, du Sig; graines de coton longue soie.

Revevclion (Hippolyte), à Birkadem (dépt dAlger).

Coton longue soie. *

Sauve, à Relizane (dép 1 dOran).

Coton géorgie longue soie, 1872, égrené et non égrené.

Sauzea (David), au Cliérakat (dép* de Constantine).

* Coton longue soie.

Union agricole du Sig (dép 1 düran).

* Coton longue soie.

Valliei* (J.), égreneur à Alger.

* Coton Louisiane, courte soie ; coton nankin ; coton longue soie ; coton géorgie or­dinaire.

Villa*, à La Chiffa (dép 1 dAlger).

* Coton courte soie en capsules.

§ 2. Lin (JJnum usitatissimum ).

Dans sa description de lAfrique septentrionale, El Bekri nous apprend quau x c siècle, la Métidja surpassait toutes les localités voisines pourles quantités de lin (en arabe Kitane) quon y récoltait et que lon trans­portait dans les autres pays (trad. de Slane : J 1 soc. asiat., 1858, xiii, 112). Cette culture ne sétait conservée à notre époque que dans quelques lo­calités de la Kabylie, lorsque nos colons la rétablirent dans la contrée qui lui avait autrefois sa prospérité.

Ils y ont introduit deux variétés de lin, celui de Sicile, à fleurs blanches, et celui de Riga, à fleurs bleues, lun dont le produit principal est la graine, lautre la fibre textile.

Le lin de Sicile, quoique de culture moins riche que le second, se main­tiendra longtemps en Algérie, parce quil convient mieux aux conditions dune agriculture encore peu avancée. Il se sème et se récolte dans les conditions ordinaires des céréales, avec cette différence que sa maturité devance dun mois celle du blé, ce qui permet au colon de se procurer de largent pour faire sa moisson. On a obtenu des rendements de 20 à 22 quintaux de graines, mais cétait dans des terres neuves, car sans fumure il est impossible de maintenir une telle production. Les frais de culture estimés àl58 et 173 fr. dans les départements dAlger et dOran (enquête Le Hon) ne comportent aucun emploi dengrais, mais ils sappliquent à la moyenne du rendement sélevant de 8 à 12 quintaux de graines se ven-