DEUXIEME GROUPE.
71
32, 083 kilogrammes, en 1871, de 31,334 kilogrammes, et en 1872, de 32,049 kilogrammes.
EXPOSANTS
Aquilinn (Luigi), à La Calle (dép 1 de Constantine).
* Corail brut, 7 branches.
LéonariM, à Mers el Kébir, près d’Oran.
* Corail brut, 5 branches.
Maiiégat, à Oran.
* Corail brut, 5 branches.
Rural père et fils, préparateurs de coraux et fabricants de bijoux, à La Calle (dép 1 de Constantine).
Buisson de corail brut; corail brut en branches.
§ 2. Poils de chèvre, de chameau,
La population caprine assez considérable de P Algérie, qui s’élève à près de 3 millions et demi de têtes, donne une certaine importance à la production du poil qui sert aux indigènes à fabriquer des tissus pour tentes, sacs, etc. La toison de chèvre vaut communément, dans les tribus, de 25 centimes à 1 franc. L’intérieur du pays, dans sa partie montagneuse, possède un climat assez extrême, comparable à celui de l’Asie occidentale, et qui semble donc favorable à l’acclimatation des races remarquables de cette région, telles que celles d’Angora, d’Erzeroum, du nord de la Perse, de Bokkara, la race Morguy du Kurdistan, celle du Thibet, etc., qui donnent différentes sortes de duvets de qualité supérieure, dont on fait des tapis ou des tissus brillants appelés camelots (de Seil el Kemmel, le nom de la chèvre d’Angora, suivant M. Texier). Ôn n’a tenté jusqu’à présent que l’introduction de la race d’Angora, aux poils si soyeux, dont un troupeau de 2 boucs et de 20 brebis existe actuellement à la bergerie de Ben Chicao. Leur toison ne semble pas y avoir dégénérée, comme cela est arrivé en France; mais cette race trouve d’ailleurs en Algérie un climat favorable pour son tempérament nerveux lymphatique.
Le poil (el oubeur en arabe) de chameau (Carnelus dromcdarius , L.) sert aux indigènes à confectionner des étoffes de tentes, des sacs nommés Gherara, des couvertures pour les chevaux. On en fait la corde qui sert à fixer le liaïk autour de la tête. 11 y a plusieurs années, deux de nos grands industriels, MM. Davin et Montagnac (de Sedan) ont réussi à préparer avec le poil de chameau des tissus de premier ordre, tels que draps de velours, fort chauds, pouvant suppléer, dans les pays froids, à l’usage des fourrures, des étoffes pour robes, des châles légers, qui ont été très-