72
DEUXIEME GROUPE.
remarqués. La finesse de la toison du dromadaire est variable suivant les parties du corps; le poil le plus beau et le plus fin se trouve aux aisselles et sur la bosse. M. Vallon dit que dans le jeune âge ces poils sont fins et lisses, et qu’ils deviennent crépus et frisés en vieillissant. On tond le chameau tous les ans au printemps, à partir de la deuxième année. Le produit varie entre 3 et 4 kilogrammes, suivant râge et la taille, et dont le prix est de 1 fr. à 1 fr. 50 c. le kilogramme. La population cameline de l’Algérie est d’environ 180,000 têtes.
EXPOSANTS
Ahmed bel Kadi, à Batna (dép 1 de Constantine).
Poil de chameau.
Ahmed ben Mustapha, des Menatsas (dép 1 de Constantine).
Poil de chameau.
Bel Kassem ben Mokhtar, cheick de Meflah (dép 1 d’Oran).
Poil de chèvre.
Bergerie de Ben Chicao, à Médéah (dép 1 d’Alger).
Poil de chèvre Angora.
Mohamed ben Kadilour (Smala de Tenazet), au Tlélat (dép 1 d’Orau).
Poil de chameau.
F. LAINE
Le mouton constitue un des éléments principaux de la richesse des indigènes, qui sont attachés depuis une longue tradition à l’entretien des troupeaux, sans pourtant y apporter la même sollicitude qu’ils accordent au cheval, qui répond mieux à leurs instincts guerriers.
11 existe en Algérie plusieurs races ovines ; mais si on élimine celle des moutons à grosse queue, qu’on ne rencontre que sur les confins de la Tunisie, et la race des Touaregs (Ovis longipes ), haut perché sur ses jambes, et dont la laine est remplacée par un poil jarreux, qui est propre aux parties extrêmes du Sahara algérien, on trouve que la majorité de la population ovine du pays appartient à la race également commune aux pays tempérés. Elle est représentée par une assez grande variété de sous-races, plutôt que par des types, résultant des influences de milieu et surtout de l’indifférence qui préside, chez les Arabes, à la reproduction de ces animaux.
11 paraît probable que la race mérine est originaire de la Barbarie, d’où elle aurait été tirée et introduite en Espagne. Il est certain que l’on voit dans quelques tribus des moutons reproduisant en partie les caractères des mérinos, et particulièrement chez les Amex’-Cheraga, les Ne- mencha, les üuled Naïl, etc.