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QUATRIEME GROUPE.
gers, n’était pas, du reste, un encouragement pour se livrer à cette production. Aussi il semble, qu’à cet égard, un examen un peu sérieux ne permet de recommander que l’arrow root, qui conviendrait mieux à son climat comme appartenant à la région juxtatropicale, et en particulier le Maranta allouya de l’île de Cuba et de la Floride, dont les qualités alimentaires sont très vantées. Quant à la patate, elle est plus avantageuse comme racine à distiller que comme production de fécule.
STATISTIQUE
L’exportation des farines d’Algérie n’a commencé à se développer que vers 1864, 1865, où elle atteignit 50 à60mille quintaux. Elle retomba pendant plusieurs années pour reprendre un mouvement ascensionnel très accusé depuis 1869, et que les demandes considérables de la France en 1870 portèrent à un taux exceptionnel pendant cette année. Les quan tités expédiées à l’étranger figurent, année commune, pour plus de moitié :
Exportai ion dos Farines.
1868 . -1,234,000 kilog.
1869 . 7,395,000 —
1870 . 29,731,000 —
1871 . 10,408,000 —
1872 . 10,108,000 —
La quantité de biscuits de mer exportée en 1865 qui s’élevait à, 333,000 kilog., a atteint en 1871, sous la pression des événements, 2,888,000 kilog. pour descendre l’année suivante à 98,000 kilog.
EXPOSANTS
Alihert (Ch.), minotier, au Tlélat (dép 1 d’Oran).
Farine de blé tendre, idem de blé dur.
Allui*«!, minotier, à Médéali (dép 1 d’Alger).
Semoule de blé dur.
Anint. minotier, à Médéali (dép 1 d’Algerb Semoule de blé dur.
lïerr frères, à Oran.
** Farine de blé dur, idem de blé tendre.
Itortruml et C c , fabricants de pâtes alimentaires, à Lyon (France).
Semoules. Collection de pâtes alimentaires exclusivement préparées avec les blés durs de l’Algérie.