QUATRIEME GROUPE

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Amer algérien.

Louftfin (Désiré), à Saint-Cloud (dép 1 dOran).

Eau-de-vie de marc, 1872.

Mercadel (Barthélemy), liquoriste, à Alger.

Elixir, crème de mandarine, amer algérien.

Marthoud, à Alger.

Bitter hygiénique 1 fr. 73 le litre. Se recommande par ses qualités toniques et hygié­niques.

Nicolas (Charles), à Guebar bou Aoun, Mondovi (dép 1 de Constantine).

Alcool de vin, 1872. Eau-de-vie de marc, 1872.

Olivier (François), à Douéra (dépt dAlger).

Eau-de-vie de marc.

Orphelinat de Misaerjshin (dép 1 dOran).

3/6 de vin, 1872. Eau-de-vie de marc, raisin muscat. Eau-de-vie de marc. Eau-de- vie de fruits. Mandarine.

Péral« (Joseph), liquoriste, à Constantine.

Personnel : 13 ouvriers pavés del à 10 tr. par jour. Production 60.000 litres du pro­duit exposé.

Amer indigène hygiénique.

Picon (Gaétan), distillateur liquoriste, à Philippeville (dép 1 de Constantine).

Maisons à Philippeville, Bône, Constantine et Marseille, occupant un personnel de 110 personnes. Dans la saison des oranges 50 à 60 femmes sont employées au zes- tage. Production 1,700,000 bouteilles damer africain, et 3,000,000 de litres de liqueurs diverses.

Amer africain, liqueur hygiénique africaine, liqueur digestive algérienne, crème de cacao, crème de thé, anisette surfine, lippia à la verveine odorante (Lippia citrio- dora). Prix de lamer africain, ! fr. 40 le litre.

Rouirc (Antoine), à Mascara (dép 1 dAlger).

Eau-de-vie de marc, 1863. Eau-de-vie de vin, 1870.

Rivière, à Crescia (dép 1 dAlger).

Eau-de-vie de vin, 1872. Eau-de-vie de marc, 1872. Kirch de nèfles ou nèfles-wasser. Alcool de nèfles du Japon (Eryohotrin Jnponiea).

Teule (Léon), à Soumah (dép 4 dAlger).

Eau-de-vie de marc, 1870.

D. "VIIXS {Vitu venifera,

Lintroduction de la vigne en Algérie serait, suivant M. Ch. Texier, an­térieure à la domination romaine, mais à cette époque comme pendant la domination musulmane, elle ne paraît pas avoir été cultivée pour en faire du vin (1). La position géographique et la climatologie du pays ne sont

(1) La défense de boire du vin prononcée par le Coran, a fait abandonner cette pro­

duction en Egypte et en Palestine oii elle était connue dans lantiquité ; mais daprès